Raymond SOUBIE, toujours plein de ressources
Grand spécialiste des ressources humaines et des politiques sociales, chef d’entreprise à la tête d’un groupe de conseil, il murmure depuis toujours à l’oreille des plus grands capitaines d’industrie et des politiques de tout premier plan.
La finance utile ? C’est une composante indispensable du renouvellement et des progrès de l’économie… Est-ce qu’une économie fonctionnerait sans finance ? Sans doute pas. En même temps, la finance peut-être plus ou moins vertueuse…
Sa définition de la « finance utile » :
C’est une finance qui doit prendre en compte et se fixer les objectifs qu’elle doit atteindre, pas seulement financiers mais également ceux qui ont une portée sociale. Elle doit contribuer à une société dans laquelle il n’y a pas un trop grand écart entre les situations et les revenus individuels.
En résumé, elle doit financer une économie de partage. C’est donc une finance qui recherche à la fois l’économie et le bien-être de la société.
En quoi la « finance utile » est-elle de plus en plus indispensable aujourd’hui ?
Parce qu’aujourd’hui, il y a un certain nombre de tendances qui ne sont pas positives, écarts grandissants des patrimoines et malaise qui se traduit par un rejet des institutions classiques, par des mouvements de contestation politico-sociale.
Comment est-il possible d’intégrer quelques grammes de « finance utile » au cœur de nombreux projets de produits financiers ?
En veillant à ce que ces produits financent des activités productives de biens et de services mais aient aussi pour perspective leurs retombées sur le bien-être de la société.
Son message d’espoir pour les mois et les années futures, en matière d’utilité et de finance :
Dans un monde instable, la finance peut vite devenir un bouc-émissaire. L’économie et les entreprises vont faire l’objet d’énormément de transformations. La « finance utile » est nécessaire pour accompagner ce mouvement. Par exemple beaucoup de jeunes ont des projets de création d’entreprise. Elle doit servir à les aider et à les accompagner.
Financièrement parlant, le monde irait sans doute mieux si…
Il y avait une confiance forte dans la finance. Et si par ailleurs, il y avait suffisamment de projets nouveaux et innovants que celle-ci puisse financer. Elle est l’une des conditions du progrès.
Notre chance, dans le contexte si particulier d’aujourd’hui, c’est que…
Finalement, la situation n’a pas encore atteint un degré critique en matière sociale ou d’emploi. On a devant nous de sacrés obstacles. Nous devons tout faire pour les surmonter.